Le Pomchi, c’est ce petit chien vif né d’un croisement entre un Spitz Nain (Pomeranian) et un Chihuahua.
Il a ce look élégant, une énergie débordante, et hérite du meilleur des deux mondes.
On l’aime pour sa loyauté, son tempérament dynamique, et cette capacité à être à la fois un compagnon affectueux et un vrai petit gardien.
Avec sa bouille craquante et sa taille mini, le Pomchi s’installe facilement aussi bien en appartement qu’en maison.
Ses origines lui donnent un caractère souvent joueur, alerte, et très attaché à ses humains.
Beaucoup d’éleveurs remarquent qu’il combine le courage du Chihuahua et la sociabilité du Spitz Nain, ce qui plaît à pas mal de familles.
Honnêtement, il attire autant ceux qui cherchent un chien plein de vie que ceux qui veulent juste un fidèle copain. Son apparence varie, parfois plus marquée par l’un ou l’autre parent, ce qui fait partie de son charme.

Sommaire
ToggleD’où vient le Pomchi ?

Le Pomchi, c’est le résultat du croisement entre deux mini-races : le Chihuahua et le Spitz nain (ou Poméranien). Son histoire récente explique pas mal de ses particularités.
Origine du croisement : un “designer dog” venu des États-Unis
Le Pomchi appartient à la famille des “designer dogs”, ces chiens nés de mélanges volontaires entre deux races reconnues. Il a vu le jour aux États-Unis, quelque part vers la fin du XXe siècle.
Le but, c’était de réunir les qualités du Chihuahua et du Poméranien pour créer un compagnon réduit mais sociable.
On ne lui connaît pas d’histoire ancienne ou de lignée stable, contrairement aux races traditionnelles. Il a surtout profité de la mode des croisements de petits chiens originaux et mignons.
En France, comme ailleurs, la demande pour ces chiens hybrides grimpe, même si la majorité des Pomchis restent élevés de façon confidentielle ou artisanale.
Entre Chihuahua et Spitz nain : un mélange de deux caractères bien marqués
Le Pomchi hérite de traits physiques et comportementaux aussi bien du Chihuahua que du Poméranien.
Le Chihuahua lui donne sa vivacité et son côté très attaché à son maître. Il reste un chien loyal, parfois méfiant envers les inconnus, mais souvent très câlin en famille.
Le Spitz nain (Poméranien) lui apporte ce poil dense et ce museau court qu’on retrouve chez beaucoup de Pomchis. Il se distingue aussi par sa curiosité et son énergie, malgré son gabarit minuscule.
Ce mélange donne un chien intelligent, bien éveillé, et souvent très expressif. Certains l’appellent aussi Chiranian, mais le Pomchi garde une vraie singularité grâce à la variété de ses gènes.
Une race non reconnue officiellement, mais de plus en plus adoptée
Les grandes fédérations canines comme la FCI ou le LOF ne reconnaissent pas officiellement le Pomchi. Il n’a pas de standard, alors sa morphologie varie pas mal d’un chien à l’autre.
En France, on croise de plus en plus ce type de chien chez des familles ou des éleveurs spécialisés dans les chiens d’agrément hybrides. Son succès vient du mélange réussi des qualités de ses deux parents.
On adopte souvent les Pomchis pour leur format mini, leur regard vif et leur caractère attachant. Même sans reconnaissance officielle, ils trouvent vite leur place, que ce soit en ville ou à la campagne.
Une apparence irrésistible

Difficile de ne pas craquer devant le Pomchi, avec son look unique de croisement Pomeranian et Chihuahua. Il existe une vraie diversité de morphologies, de couleurs, et son poil va du court au long.
Taille, poids, variations physiques possibles
Le Pomchi reste un petit gabarit, parfait pour ceux qui veulent un compagnon facile à emmener partout. Adulte, il pèse en général entre 2 et 5 kg, pour une hauteur au garrot autour de 15 à 23 cm.
Certains Pomchis affichent le corps plus allongé du Chihuahua, d’autres ont la silhouette compacte du Pomeranian. La tête peut être plutôt arrondie ou triangulaire, les oreilles dressées ou semi-tombantes – tout dépend de la génétique.
Un chiot Pomchi de 11 semaines, c’est vraiment minuscule ; il tient dans la main et garde ce côté fragile et adorable. D’ailleurs, même dans une même portée, on observe souvent de grosses différences d’un chiot à l’autre.
Poil long, court ou entre les deux ?
Le pelage du Pomchi, c’est un peu la loterie génétique. Certains héritent du poil long du Pomeranian, dense et soyeux, façon mini boule de poils. D’autres ont un poil court ou mi-long, bien plus simple à entretenir, qui rappelle le Chihuahua.
La texture varie aussi : certains ont un sous-poil épais (merci la lignée Pomeranian), ce qui les aide à mieux supporter le froid. Les Pomchis à poil court séduisent ceux qui veulent moins de brossage et moins de poils sur le canapé.
Le type de poil, franchement, dépend beaucoup des préférences du futur maître… et de la génétique du chiot.
Un large éventail de couleurs et de morphologies selon la dominante génétique
Côté couleurs, le Pomchi propose un vrai festival, bien plus varié que beaucoup d’autres petits chiens. Les robes courantes : crème, sable, noir, blanc, gris, chocolat, marron, et parfois même plusieurs couleurs sur le même chien.
Tableau des coloris fréquemment observés :
Couleur | Aspect possible |
---|---|
Crème | Uniforme ou en taches |
Noir | Uni, parfois avec des marques |
Marron/Chocolat | Divers tons, du clair au foncé |
Sable | Souvent avec des nuances dorées |
Bicolore | Mélange d’au moins deux couleurs |
Museau, forme des yeux, taille des oreilles… tout ça change selon la dominante génétique. Certains Pomchis ont la fameuse « tête d’ours » du Pomeranian, d’autres rappellent plus le profil du Chihuahua.
En gros, chaque Pomchi sort du lot, que ce soit par sa taille, sa couleur ou ses proportions.
Une boule d’énergie (et d’émotions)

Le Pomchi, c’est la vivacité du Chihuahua mixée à la douceur du Spitz nain. Ce petit chien ne passe pas inaperçu, que ce soit par son tempérament ou ses besoins émotionnels.
Affectueux, loyal… mais parfois têtu
Le Pomchi adore ses proches. Il s’attache fort à une ou deux personnes, cherchant leur attention et leur présence. Il raffole des câlins et suit partout ses humains préférés.
Niveau caractère, il peut être sacrément têtu. S’il veut quelque chose, il sait insister. Il comprend vite, mais il n’obéit pas toujours, surtout s’il n’en voit pas l’intérêt.
Pour vivre en harmonie avec lui, mieux vaut miser sur une éducation positive, avec beaucoup de patience et de constance. Ça aide à canaliser son énergie sans renforcer son côté obstiné.
Alerte et protecteur : il peut aboyer beaucoup s’il n’est pas canalisé
Ce chien a un vrai instinct de vigilance. Il prévient vite dès qu’il entend un bruit ou sent une présence étrange, ce qui en fait un bon petit chien d’alerte.
Mais attention, sans cadre ou socialisation, il peut vite devenir aboyeur, parfois à l’excès. Ça peut finir par agacer les voisins, on ne va pas se mentir.
Pour éviter ça, il faut lui proposer des activités régulières, des temps calmes, et poser des limites claires. La socialisation progressive, ça marche bien pour le détendre dans différents environnements et réduire ses réactions excessives.
Parfait en chien de compagnie… à condition de bien le comprendre
Le Pomchi s’adapte à pas mal d’environnements, même en appartement grâce à sa taille. Il suit le rythme de vie de ses humains, mais a besoin d’attention, de jeux et d’interactions chaque jour pour rester équilibré.
Il supporte mal la solitude, peut vite devenir anxieux si on le laisse trop longtemps. Les jeux d’occupation, le dressage et les balades régulières l’aident à se défouler.
Pour vivre heureux avec un Pomchi, il vaut mieux respecter ses besoins émotionnels et physiques, sans tomber dans la surprotection ni oublier l’éducation.
La vie avec un Pomchi : ce qu’il faut savoir

Le Pomchi, ce petit chien vif et attachant, mélange les traits du Chihuahua et du Spitz nain. Il a un tempérament qui demande pas mal d’attention au quotidien, surtout pour son bien-être et son équilibre social.
Adapté à la vie en appartement, mais pas à la solitude prolongée
Le Pomchi s’adapte sans souci à un logement de petite surface, même en appartement. Sa taille minuscule et ses besoins modérés en espace rendent la vie urbaine bien plus simple avec lui.
Cela dit, il déteste la solitude. Si vous le laissez seul trop longtemps, il risque de devenir anxieux ou de faire des bêtises. Mieux vaut prévoir la présence d’un membre du foyer ou organiser des visites dans la journée.
Pour ceux qui s’absentent de longues heures, franchement, ce n’est pas le compagnon idéal. Il a besoin de présence et d’interactions régulières.
Besoin d’activité mentale : jeux, interactions, promenades courtes mais régulières
Malgré son énergie contenue, il a besoin de stimulation, autant mentale que physique. Quelques jouets interactifs ou casse-tête suffisent souvent à l’occuper.
Les balades, c’est court mais fréquent : plusieurs fois par jour, il s’en contente très bien. Les longues sorties intenses, il n’aime pas trop. Garder un rythme stable lui permet de se dépenser sans s’épuiser ni s’exciter à l’excès.
Il adore aussi participer à des jeux d’intérieur, surtout quand il fait mauvais dehors. Apprendre des petits tours ou varier les activités lui fait du bien, ça évite qu’il tourne en rond.
Sociabilité avec les enfants, les inconnus, les autres animaux
Avec les enfants, il se montre affectueux à condition qu’on le manipule avec douceur. Sa petite taille le rend fragile, alors il faut surveiller les plus jeunes pour éviter les accidents.
Avec les inconnus, il peut rester réservé ou aboyer facilement. Une socialisation précoce aide à limiter la méfiance et les réactions nerveuses. Avec un peu de travail, il finit par tolérer les visiteurs.
En présence d’autres animaux, il peut cohabiter avec des chiens ou des animaux familiers s’il y a été habitué tôt. Mais il a parfois un côté possessif, voire territorial, surtout avec les nouveaux venus. Il vaut mieux rester vigilant lors des présentations.
Entretien et santé

Le Pomchi demande un entretien régulier pour éviter les soucis de peau et de santé. Ce croisement Chihuahua-Spitz nain a aussi quelques fragilités à surveiller.
Toilettage selon le type de poil : brossage hebdomadaire à quotidien
Son pelage peut être court, long, ou quelque part entre les deux, selon l’héritage familial.
Pour ceux à poil long, un brossage quotidien suffit à éviter les nœuds et limite la perte de poils. Les poils courts se contentent d’un brossage hebdomadaire pour rester en forme.
Un brossage fréquent garde la peau propre et limite les irritations. Il faut une brosse douce, adaptée aux petits chiens (moins de 20 cm, environ 7-8 pouces). Pensez aussi à vérifier la propreté des yeux et des oreilles, surtout chez ceux avec le museau court du Chihuahua.
Un bain tous les deux à trois mois, ou seulement si besoin, suffit pour préserver l’équilibre naturel de leur peau.
Fragilité dentaire, trachée délicate, luxation de la rotule : les points à surveiller
Le Pomchi hérite de quelques fragilités des Chihuahuas et des Spitz.
Côté dents, il faut surveiller : le tartre s’accumule vite, la mâchoire étant petite et serrée.
Sa trachée reste fragile : mieux vaut utiliser un harnais large au lieu d’un collier pour les balades, histoire d’éviter la pression sur le cou.
La luxation de la rotule, assez fréquente chez les petits chiens, mérite aussi de l’attention. Si vous voyez une démarche étrange ou une boiterie, consultez le vétérinaire.
Un contrôle vétérinaire annuel aide à repérer ces soucis tôt et à assurer un suivi adapté.
Alimentation : attention au surpoids, il a vite tendance à se goinfrer
Vu sa petite taille, il a besoin de quantités bien ajustées. Son appétit dépasse parfois ses besoins réels.
Mieux vaut fractionner la ration journalière en 2 à 3 petits repas pour éviter la prise de poids rapide.
Pour limiter l’embonpoint, privilégiez des aliments riches en protéines, pauvres en graisses. Les friandises et restes de table, franchement, autant les éviter.
Voici un petit tableau pour s’y retrouver :
Poids du chien | Ration quotidienne (croquettes) |
---|---|
2 kg | 40-50 g |
3 kg | 55-65 g |
4 kg | 70-80 g |
En gardant un œil sur son poids et en maintenant une activité physique adaptée (petites promenades, jeux), on protège la santé du Pomchi.
Élevages de Pomchi en France
Pour vous aider dans votre recherche, voici une sélection d’élevages réputés en France et en Belgique, où ces adorables boules de poils sont élevées avec soin et amour.
Élevage | Localisation | Description | Contact / Site Web |
---|---|---|---|
Les Pomchi de Chaumont | Chaumont-Gistoux, Belgique | Élevage familial où les chiots vivent avec enfants et autres animaux. Chiots pucés et vaccinés. | Voir sur Chien.com |
L’Ange de Gumpy | Beaulencourt, Pas-de-Calais, France | Propose des Pomchis aux pelages variés, élevés avec passion. | Voir sur Chien.com |
De Lamandie | Connangles, Haute-Loire, France | Éleveurs expérimentés depuis plus de 40 ans, spécialisés dans les petits gabarits. | Voir sur Chien.com |
Les Trésors des Magagnès | Soumagne (Liège), Belgique | Élevage professionnel et familial, chiots issus de Chihuahua et Spitz Nain Poméranien. | Site officiel |
Combien coûte un Pomchi
Le prix d’un Pomchi varie généralement entre 900 € et 2 000 €, selon plusieurs critères. Ce petit chien, croisement entre un Chihuahua et un Spitz Nain (souvent un Poméranien), est prisé pour son allure de peluche et son tempérament attachant, ce qui explique en partie son tarif élevé.
Le coût dépend d’abord de la réputation de l’éleveur : un élevage sérieux qui teste la santé des parents, propose un bon suivi vétérinaire et une bonne socialisation des chiots proposera souvent un prix plus élevé, mais justifié. Ensuite, la rareté des couleurs, la qualité du pelage (lisse ou plus fourni) et le gabarit adulte estimé peuvent aussi faire grimper le prix.
En plus du prix d’achat, il faut penser aux frais initiaux et réguliers : vaccins, stérilisation, nourriture adaptée, toilettage (selon la densité du poil), ainsi que les visites chez le vétérinaire. Comptez facilement plusieurs centaines d’euros la première année, même pour un chien de petit format comme le Pomchi.
Conclusion
Le Pomchi séduit franchement par sa personnalité pétillante, sa loyauté et son intelligence. Ce petit chien reste vif, audacieux et sociable, et ça explique pourquoi tant de familles l’apprécient.
Avec son héritage de Chihuahua et de Poméranien, il pioche souvent le meilleur des deux mondes. Il apprend vite, surtout si on utilise une approche positive et régulière.
Les familles actives, les personnes seules ou même les seniors peuvent apprécier ce compagnon attachant. Par contre, il déborde d’énergie, alors il faut vraiment penser à lui offrir des activités mentales et physiques chaque jour.
Si vous le faites suivre régulièrement par un vétérinaire et que vous restez attentif à ses besoins, vous l’aiderez à rester heureux et bien dans ses pattes.